Je crois étouffer tous les cris d’une vie,
En ce soir d’hiver, si paisible et pourtant si terrible aussi,
Mais tu m’entends, attentif, à l’écoute de mes bruits,
Tu connais ces moments où je me sens démunie.
On s’est assis, mains dans les mains, yeux dans les yeux,
Comme à chaque fois, tu m’as dit « je suis là », amoureux,
Les larmes sont venues et, tu en as l’habitude,
Le flot de paroles s’est déversé, sans lassitude.
Tu m’as regardée, j’y ai vu tout l’amour, la tendresse,
Tu te tais et pourtant j’entends tout ce qu’il me faut,
Sans mots, tu me soutiens par tes simples caresses,
Silencieux pilier de mes jours, antidote de mes maux.
On se lève et tu me prends la main,
Me fais tourner, le sourire au cœur et les lèvres en suspens,
Tu m’attires près de toi et me berces doucement,
Nous fermons les yeux, tu murmures « ça ira mieux demain ».
Tu acceptes tout, ma sensibilité mes humeurs étranges,
Onze ans déjà que tu m’accompagnes, mon ange,
Et comme à chaque fois, ton odeur et tes bras suffisent,
A dissiper toute la noirceur, avant qu’elle ne s’enlise.
Mes doutes s’envolent et mes rêves s’affolent,
Dansons, tournons, chantons, crions,
Et tandis que tu t’enivres de mes paroles,
Je lis dans ton regard un océan de passion.
Je ne te dirai pas je t’aime comme je le fais chaque jour,
Je ne te demanderai pas pardon, je sais comme tu le hais,
Je ne serai pas désolée sans raison mon amour,
Je te remercie simplement, de me rappeler,
Que même dans la nuit la plus sombre, sous le ciel le plus lourd,
Il est si doux de danser, il est si bon de rêver.
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