Mon comment, mon pourquoi

Si tu veux mon avis, il n’est jamais trop tard (…) pour être ce que tu veux être. Il n’y a pas de limite de temps. Tu peux arrêter quand tu veux. Tu peux changer, ou non. Il n’y a pas de règles pour ce genre de choses. On peut en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te surprendront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes avec un autre point de vue. J’espère que tu seras fier.e de ta vie. Et que dans le cas contraire, tu auras la force de tout recommencer.

L’étrange histoire de benjamin button

L’étymologie raconte que le prénom d’Estelle vient tout droit des étoiles. J’ai dû être influencée, car j’ai très tôt eu une appétence pour la poésie, le rêve et la créativité sous toutes ses formes. Mais loin de me pousser dans ces voies, l’éducation hyper contrôlante de mes parents ne m’a pas laissé le choix : j’ai donc obtenu un Master de Sciences Po Grenoble en 2017, que j’ai complété par 2 autres, en droit public et management public.

Toujours bonne élève, « trop » gentille, « trop » sensible, « trop » dans mon monde et peu sportive plus jeune, j’ai été victime de harcèlement scolaire en 3e et 4e, ce qui m’a valu un bon suivi psy au lycée et la rencontre de l’anxiété (qui se manifestait alors par des crises de panique et de spasmophilie, et plus tard par des peurs multiples). A ce moment, je voulais devenir prof ou avocate, pour défendre les enfants injustement persécutés à l’école. Puis…

Au début de mes études, j’ai découvert le sport à travers le fitness et le HIIT, qui ont longtemps été mon moyen préféré de gérer mon anxiété sans le savoir. Mais tandis que mon corps changeait pour entrer dans le moule, mon mal-être s’accentuait. J’étais tombée dans l’hyper-contrôle de mon corps. C’est donc le sport qui m’a paradoxalement rouvert les portes de la santé mentale…

Photo par @annevallier_photo

Au fil des années, je me suis donc intéressée à ce sujet et j’ai modifié ma pratique sportive : musculation, boxe, yoga, pilates, barre, escalade et aujourd’hui, street workout. Très vite, j’ai compris que le mouvement à lui seul ne m’apporterait pas toute la douceur qui manquait à ma vie d’anxieuse (le cardio de haute intensité étant très copain avec le cortisol, l’une des hormones du stress !).

A partir du moment où j’ai réalisé que ma santé mentale comptait autant que ma santé physique, je suis passée par tout un cheminement me menant au métier que j’ai choisi aujourd’hui : coach de vie. A travers les années, j’ai mené un travail d’introspection en suivant une psychothérapie sur le long terme, et me suis formée à plusieurs techniques de relaxation, de gestion du stress, de lâcher-prise et d’apaisement de sa relation à soi-même, et je continue de me former pour aider au mieux mes client.es.

Soucieuse du bien-fondé scientifique de mes apprentissages, j’ai toujours porté une attention minutieuse à leur cohérence ainsi qu’à mes sources (je me base souvent sur des méta-analyses, des études d’études, qui constituent le plus haut niveau de preuves scientifiques à ce jour).

Mais je sais que si j’ai pu prendre conscience de mon hyper contrôle, de mon stress et de mon anxiété de nature, c’est parce que je suis une grande sensible née par chance dans un milieu privilégié. Ce sont ces avantages et mes études qui m’ont permis de m’intéresser à l’art, à travers l‘écriture, l’aquarelle et les cadeaux faits main, et petit à petit, aux problématiques écologiques et sociale.

Fascinée par l’existence de tant d’outils à portée de main pour réduire notre stress et appréhender nos émotions, j’ai d’abord souhaité partager mes connaissances avec mes proches. En parallèle de mon métier de juriste, je me suis donc décidée à suivre une formation en coaching professionnel et de vie, accréditée par l’ICF, chez la Goal Imagery Coaching Academy en 2023-2024 afin d’être en mesure d’aider le plus grand nombre possible avec la bonne méthode mais surtout, la bonne posture de coach, puisque ce n’est pas une compétence innée.

En 2023, j’ai également commencé à donner des cours de mobilité et de sophro-relaxation au SUAPS (service sportif universitaire) à CY Cergy Paris Université, à destination aussi bien des étudiant.es que du personnel. Sincèrement comblée par le partage que me permet (encore cette année) cette expérience, je propose ce type de cours aux organisations (en présentiel), ainsi que des séances de sophro-relaxation en groupe aux particuliers.

Sensible aux moindres ravissements que la vie apporte, c’est aussi assez naturellement que je me suis laissée emporter par les causes écologiques, sociales et animales. J’ai franchi le pas du végétarisme il y a près de cinq ans maintenant, à contre-courant de ma famille d’abord, en même temps que je m’intéressais au zéro déchet. Acheter local, en vrac, de saison, trier mes vêtements et objets pour me rapprocher du minimalisme, consommer selon mes besoins… Et puis, acheter un produit, c’est acheter le monde qui va avec (respect ou non des droits humains), et je l’ai découvert au fur et à mesure des années.

Alors, j’ai arrêté de me leurrer en contribuant à un système qui ne reflète pas mes valeurs, en m’engageant à ma manière, par des actions de sensibilisation et des partages de lectures, et maintenant, à travers mon approche du coaching. Car il est des sujets par lesquels nous sommes tous-tes concerné-es et qui agissent sur notre santé mentale, indépendamment de notre meilleure volonté, mais injustement dépendants de nos moyens financiers.

C’est pour cette raison que je propose des séances de coaching de groupe (par groupes de 6), à des tarifs accessibles et flexibles selon les situations. C’est aussi pourquoi les thématiques de ces séances seront soumises à un vote et pourront concerner n’importe quel sujet qui influe sur notre santé mentale, selon les problématiques rencontrées.

C’est encore pour cette raison que j’anime un podcast intitulé « Rêver la Terre« , qui aborde les sujets de santé mentale et de société sous l’angle des films, des séries et des livres, disponible sur Spotify et bientôt sur d’autres plateformes.

Cela ne suffit pas d’avoir une bonne hygiène de vie si nous évoluons sans respecter la planète et les êtres qui la composent. Le bien-être est pour un moi un tout. Il est physique, mental, social, écologique.

Autrement dit, il est systémique.